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 ELEVEN ♔ Ce n'est pas que je n'aime pas me mélanger mais disons simplement que les aigles n'volent pas avec les pigeons.

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Eleven D.W. Jefferson


Eleven D.W. Jefferson


× Pseudo : Miss Amazing
× Crédits : avatar : Miss Amazing || icon : Bazzart
× Autres comptes : Lily-Rose C. Jenkins
× Nom complet : Eleven Drake William Jefferson
× Âge : 20 ans
× Classe : Bachelors
× Humeur : On s'connaît ?

Pour aller plus loin
× Liste des choses à faire:
Relations & Commentaires:
× JukeBox: Let it be ; The Beatles

ELEVEN ♔ Ce n'est pas que je n'aime pas me mélanger mais disons simplement que les aigles n'volent pas avec les pigeons. Empty
MessageSujet: ELEVEN ♔ Ce n'est pas que je n'aime pas me mélanger mais disons simplement que les aigles n'volent pas avec les pigeons.   ELEVEN ♔ Ce n'est pas que je n'aime pas me mélanger mais disons simplement que les aigles n'volent pas avec les pigeons. EmptySam 7 Avr - 23:50

feat. Max Irons
« Eleven Drake William Jefferson »
ce n'est pas que j'aime pas me mélanger mais disons simplement qu'les aigles n'volent pas avec les pigeons

Nom : Jefferson
Prénoms : Eleven Drake William
Surnoms : |
Âge : 20 ans
Sexe : Masculin
Date & lieu de naissance : 23 Janvier 1993 — New York City, États-Unis
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Origines : Américain
Pensionnaire ? Oui
Riche ou boursier ? Riche
Classe : Bachelors
Groupe : Kings

« Description Physique »

« Que dire d'Eleven ? Pour commencer, ses longues jambes, ses larges épaules et son mètre quatre-vingt-cinq donnent l'impression que c'est un mannequin. Sa carrure est assez imposante dans la mesure où il pratiquait de nombreux sports, dans son enfance, mais ce n'est pas pour autant un garçon bodybuildé avec des muscles saillants qui brillent au soleil. Il a juste ce qu'il faut partout.
Vous me direz : « C'est quoi ce mec parfait ? », et je vous répondrai que pour être King, on n'a pas tellement le choix. Bien sûr, une description physique, c'est comme vendre un objet : on vante les qualités et on s'abstient de préciser les défauts. Ainsi, on décrit Eleven en taisant les petits défauts.
Après, on ne plaît pas à tout le monde, malheureusement, et si Eleven est beau pour la plupart des gens, il y en aura forcément qui diront « J'ai déjà vu mieux » par jalousie ou pour exposer son point de vue. Sauf que évidemment, si personne dit qu'il est moche, c'est simplement parce qu'il est charismatique. Ce n'est pas donné à tout le monde, mais Eleven est très charismatique. Être beau sans avoir aucun charme, ça ne vaut rien, non. Ce qu'il faut, c'est être beau et savoir se servir de cet atout naturel. « Héritage familial » répond-on, car si Eleven a récupéré tous les défauts de ses parents, il fallait bien quelques qualités derrière.
Son attitude comme sa façon de parler est hautaine. Rien qu'à le voir, on peut se douter qu'Eleven est le genre de gosse de riche qui profite de son argent, qui dépense comme il respire, sans se soucier des comptes ni de rien. On a l'impression qu'il méprise le monde qui l'entoure, qu'il se prend pour un Dieu et tout ce qui va avec. En plus, ce n'est pas vraiment faux.
Ah, passons au visage maintenant. Ce qu'on remarque tout d'abord sont ses yeux, qui oscillent entre le vert et le bleu selon la luminosité. Il se reflète dans ses yeux toutes l'aisance qu'il a quand il vous parle, ainsi que l'assurance dont il fait preuve jusque dans son attitude. Il va sans dire que cette couleur étrange est jolie, et s'accorde très bien avec son teint ni trop pâle, ni trop bronzé. Comme il en prend soin, elle n'est pas entachée par des impuretés causées par la pollution, ça vivre dans de grandes villes ne présente pas que des avantages. Son nez est fin et droit, et ses lèvres comme ses yeux non disproportionnées.
Ses cheveux sont châtain clair ou blond foncé –c'est la même chose mais c'est classe d'avoir deux noms pour une couleur– et s'éclaircissent après une longue exposition au soleil. Ainsi, ont les voit marron foncé en hiver et dorés en été. La genre féminine aime y glisser les doigts tant leur texture est douce, autant au toucher qu'au regard.
Côté vestimentaire, on ne peut pas dire qu'Eleven est une victime de la mode. Son style est simple mais classe à la fois, mais impossible pour lui de toucher à tout ce que n'est pas de la marque. Être riche peut aussi avoir de nombreux désavantages dans le comportement des enfants ayant vécu dans le luxe toute leur vie... »

« Description Mentale »

« Eleven n'est pas le genre de garçon à l'écoute des autres, serviable etc. Non, ce serait trop irréaliste s'il était à la fois beau comme un Dieu et gentil comme un Ange.
Tel qu'on le voit au lycée, on voit un mec plein d'argent, qui ne « se prend pas pour de la merde » et qui affiche une attitude hautaine et prétentieuse. À Pleamore High School, on sait qu'Eleven est extrêmement riche, et qu'il profite largement de son statut d'Héritier du Groupe Jefferson. On le voit aussi comme un garcon prétentieux, qui embête les boursiers en compagnie des autres Kings –étant à la fois membre de ce groupe et Bachelor, on évite de se frotter à lui– sans aucun remords.
En cours, c'est pareil : il se croit tellement supérieur aux autres que recevoir des ordres l'horripile. Aussi, il déteste avoir tort, et c'est pour cette raison qu'il est aussi insolent envers les professeurs. Après, il passe pour un gamin... Mais qu'est ce qu'il en a à faire de l'avis des autres ? Votre opinion ne lui importe pas plus que celle de votre voisin, et encore moins que la sienne !
Que vous soyez un homme, une femme ou un enfant, ça reviendra au même et il ne sera pas plus tendre. Aucune pitié pour personne  : il est supérieur à tout le monde, point final.
Prétentieux comme pas possible, il est parfaitement conscient de son avantage physique et de son charisme, et il aime le rappeler à son entourage, surtout lorsqu'il constate que son interlocuteur n'est pas très bien loti côté apparence.
Vantard, il montre sa supériorité dès qu'il le peut et c'est souvent, il faut le préciser. Même s'il n'écoute pas en cours, il arrive tout de même à suivre avec une moyenne plus que convenable, et les professeurs n'ont pas de quoi se plaindre, même si ses remarques frôlent la plupart du temps l'insolence. Il est rare de le voir pensif, mais lorsque cela lui arrive, il est seul. Il n'aime pas vraiment la compagnie des autres personnes, qu'il juge trop inférieures pour leur donner un semblant d'attention.
Très provocateur, il aime les sensations fortes mais aussi jouer avec le feu, s'attirant beaucoup de problèmes par la même occasion. Aussi, il préfère négocier avec la force plutôt qu'avec diplomatie, puisqu'il est à la base un garçon un peu violent sur les bords.
Cependant, si on creuse un peu plus profond, on verra derrière cette carapace de gosse pourri-gâté un garçon sociable, presque sympathique. Ce côté, il ne le montre que très peu, notamment à cause de deux accidents qui ont bouleversé sa vie jusqu'à apporter en lui une sorte d'amertume qui a fini par fausser tout son caractère. Cette partie, il la montre chez lui, avec ses nombreuses sœurs, et encore. Vous comprendrez donc que rares sont ceux qui savent qu'il existe une seconde facette d'Eleven ; et encore moins qui la connaissent.
Il joue de la guitare depuis l'âge de 7 ans. »

« Histoire »

« Eleven ... drôle de prénom, tout de même ! Ce n'est peut être pas aussi moche que Pétrusse –si, ça existe des gens qui s'appellent Pétrusse– mais c'est vrai que c'est étrange. En tout cas, Mr. Jefferson a choisi de l'appeler comme ça parce qu'il était son onzième enfant, tout simplement. Au compteur de Mr. Jefferson, ça faisait : 11 gosses en 13 mariages. 9 filles pour 2 garçons.
Eleven, c'est juste le dernier enfant, mais rien de plus.
Enfin ça, c'était jusqu'à ses quatorze ans.

Mr. Jefferson était, dès l'âge de 22 ans, à la tête de la J-Corp, un énorme groupe financier établi à New York City. Il sortait tout juste de Pleamore High School et son nom était déjà connu, dans la mesure ou il était ce genre de garçon très intelligent qui savait imposer sa présence. Lui-même était King, mais là n'est pas le sujet.
Tout ça pour dire qu'il avait, à 22 ans, la charge de l'entreprise autrefois dirigée par feu son père. Comme Louis XIV, il s'est retrouvé très jeune à la tête d'un royaume. Comme Louis XIV, il fut epaulé par sa mère. Comme Louis XIV, il la renvoya quand il n'eut plus besoin d'elle, à savoir trois ans plus tard. Cette même année, il épousa une femme, avec qui il eut un enfant : Alicia. Deux mois après l'accouchement, il la quitta. Trois mois plus tard, il avait rencontré celle qui deviendrait sa seconde femme, avec qui il divorça au milieu de sa grossesse, et qui donna naissance à Brittany, sa seconde fille. L'année suivante, il y eut deux remariages, et deux filles : Gwendolyn et Jewel. Les années passèrent, et ce fut au bout du dixième mariage –il eut entre temps encore trois filles : Angel, Hannah et Leah– qu'il eut enfin un fils, destiné à devenir son héritier : William. Il était content, mais cette fois, ce fut sa femme qui le quitta, lui laissant l'entière garde de leur enfant. Mr. Jefferson s'en remit vite, puisqu'il se maria encore trois fois, et qu'il eut trois enfants : Elsa, Tia et enfin Eleven. Deux filles, un garçon. Deux divorces, une mort.
S'il ne se remaria plus après son treizième mariage, ce fut sans doute parce qu'il avait perdu sa dernière femme, emportée par un cancer. Il avait beau avoir de l'argent, rien n'y fit, il perdit la mère de ses deux derniers enfants. Effectivent, Tia –de son vrai nom Ten– et Eleven étaient bien jumeaux, et c'est leur naissance qui causa la mort de leur mère, puisqu'elle fut considérablement affaiblie. Si on regarde les extrêmes, Eleven avait 17 ans d'écart avec Alicia.

Bref, maintenant qu'on a parlé de cette gentille famille nombreuse, passons à leur situation. Mr. Jefferson était on ne peut plus riches, alors élever sa progéniture fut une chose facile. Engager du personnel pour gérer les enfants fut la chose à faire, vu tout le travail qu'il avait derrière. Ainsi, les enfants grandirent avec un père absent, mais développèrent ainsi une fraternité à toutes épreuves. Tous étaient très proches les uns des autres, mais celui avec qui Eleven trouva le plus de points en commun fut sans aucun doute son grand frère William, puisqu'ils étaient les deux seuls garçons. Et puisque c'était sa sœur jumelle –bien qu'elle ait quelques heures de plus que lui– Tia avait également une place particulière dans la tête du garçon.

Au départ, tout se passa relativement bien dans la vie des Jefferson. Ce qui était étonnant chez eux, c'est qu'ils avaient beau être totalement différents les uns des autres, une seule chose les liait tous : leurs yeux bleus. Ces yeux qu'ils tenaient tous de leur père, et que chacun possédait sans exception. Même s'ils ont grandi dans le même milieu, les enfants Jefferson avaient des caractères bien différents les uns des autres, puisqu'il y avait toutes sortes de personnalités. De la nymphomane à la musicienne, en passant par la rebelle violente ou le beau gosse prétentieux... il y en avait à toutes les sauces. Les journées à la maisons étaient extrêmement actives, il fallait l'avouer. Tout aurait dû très bien se passer, si seulement il n'y avait pas eu ce fâcheux accident.

C'était en plein hiver, et Eleven avait 14 ans. Alicia avait déjà quitté la maison depuis un bon moment, de même que Brittany, Gwendolyn et Jewel. Absolument toutes sortaient de Pleamore High School et entamaient tout juste leur entrée dans le monde du travail. Bien entendu, aucune n'avait coupé les liens avec le reste de la famille, mais là n'est pas le sujet. Ce soir-là, William, alors agé de 19 ans, avait tenu à présenter sa nouvelle copine à son frère, et lui avait donné rendez-vous dans un café près du collège privé dans lequel son petit frère étudiait. Ils étaient la veille de Noël, et c'était pour cette raison que William était revenu de Los Angeles. Dire qu'à peine six heures après, ils auraient dû déguster le magnifique repas de Noël avec les filles...
Tout s'était passé extrêmement vite. D'abord, Eleven avait vu la moto de son frère, sur laquelle étaient assis William et sa petite amie, sûrement. Ensuite, il y avait eu ce camion qui arrivait de l'autre côté, en sens inverse. Un crissement de pneus, un feu rouge grillé et puis la collision inévitable. Quelques secondes après, on voyait le tout encastré dans le mur, et la moto avait disparu en dessous de l'imposante carcasse du camion. Jamais Eleven n'avait couru aussi vite, puis il avait réussi à teindre le trottoir d'en face où gisait une mare d'essence mélangé à un liquide bordeaux, presque noir, dont Eleven ne voulait pas connaître la provenance. On l'avait entendu hurler à des passants d'appeler une ambulance, puis il avait sorti son propre GSM pour composer un unique numéro.

▬ 'Leven ?
▬ Ten, y'a William qui... il voulait me voir, puis il y a eu ce camion, et enfin le mur...
▬ Calme-toi, je comprends rien à ce que tu dis, et arrête de m'appeler comme ça, j'ai l'impression que y'a un truc qui cloche...
▬ C'est une saloperie de camion, Tia ! William s'est fait écraser par ce putain de camion, merde !
▬ Quoi... ?
▬ Lenox Hill. Rejoins-nous a Lenox Hill, on sera là-bas.
Après, il était monté dans l'ambulance qui les avaient conduits, lui et les deux blessés, jusqu'à Lenox Hill Hospital, où les avaient rejoints leurs neufs sœurs. Toutes y étaient, san exception. Alicia, Brittany, Gwendolyn, Jewel, Angel, Hannah, Leah, Elsa et Tia... famille était au complet, vraiment au complet. Toutes avaient l'air aussi anxieuses que lui, et ce fut au bout d'une bonne jure d'attente qu'on leur exposa le verdict. À vrai dire, lorsque le médecin –personnel de la famille– arriva dans le hall, tous les Jefferson s'étaient littéralement jetés sur lui en l'assiégeant de questions. Ce fut Alicia qui ordonna à ses cadets de se taire.

▬ Mais vos gueules, vous voyez pas que vous l'empêchez de parler ?!
▬ Merci Alicia... mes chers enfants, je suis navré de vous l'annoncer mais... William vient de mourir. On a beau tenter de le réanimer, il a succombé à ses blessures.
Certaines fondirent en larmes, d'autres lancèrent des exclamations de surprise. Eleven, lui, resta muet, mais son regard restait vide. Ce fut son premier choc émotionnel, mais malheureusement pas le dernier.
Les funérailles furent dignes d'un Prince. Mr Jefferson fit installer la tombe de son fils près de celle de sa dernière femme, mais aucun des enfants ne le vit afficher un regard plus expressif que d'habitude, ce qui entraîna de nombreuses disputes entre lui et ses deux premières filles, si bien qu'elles retournèrent dans leurs demeures respectives une semaine après l'enterrement. Ce fut aussi à ce moment que Mr Jefferson annonça publiquement que la place d'héritier du groupe revenait légitimement à Eleven. Ce dernier ne fut même pas préparé, et il l'apprit au cours de la soirée organisée à cet effet. Il ne protesta pas sur le coup, mais lorsqu'ils furent rentrés, il fut le premier à exiger des explications. Son père employa un ton catégorique, et il n'avait pas le droit de protester. Le débat dura une heure pendant laquelle Eleven hurlait comme jamais, sans recevoir aucune réponse de la part de son paternel. Il abandonna l'idée de négocier avec lui et leurs relations ne s'améliorèrent pas.

L'année suivante, Eleven intégra Pleamore High School. Il était déjà assez connu, notamment grâce à ses aînés –dont les plus connus étaient irrévocablement Alicia et William, respectivement King et Queen. Il ne tarda pas à se faire sa réputation à lui et fut accepté largement par le groupe de Kings. À cause de son père, il était devenu un garçon violent, et enchaînait les convocations à cause de ça. Il se renferma un peu plus sur lui même, et Tia avait beau essayer de le raisonner, rien n'y fit. Enfin, si elle n'avait pas été là, Eleven ne serait sans doute pus de ce monde à l'heure qu'il est.

Bref, à dix-sept ans, il fit une rencontre pour le moins... étrange.
• • • • •

C'était encore lors d'une de ces fêtes pourries, dans un État complètement pourri style Texas. Mr Jefferson avait d'autres chats à fouetter, alors il avait envoyé trois émissaires : Alicia, Ten et bien entendu Eleven. Ça n'avait pas tellement été un choix. À la base, seule Alicia devait s'y rendre, mais elle avait entraîné avec elle son cher petit frère, qui avait obligé son double à l'accompagner. Résultat des courses, on avait trois Jefferson pour le prix d'un. Génial.
À Dallas ou à Houston, on ne se rappelle plus très bien où ça s'était déroulé, mais toujours est-il que le jeune homme alors âgé de 16 ans s'ennuyait à mourir. Tia, elle, semblait dans le même état et toisait les passants d'un air blasé, lançant des commentaires sarcastiques à l'intention de son jumeau.

▬ Moche, moche, moche... Ouh là putain, affreuse ! Moche, horrible, trop maquillée, plastique...
▬ Et elle là-bas ? avait-il fait en désignant une fille scotchée à son portable. Elle est pas mal, non ?
▬ On dirait une pute.
▬ T'es une gentille fille dis-moi, Ten...
▬ M'appelle pas comme ça j'ai dit ! lui lança-t-elle tandis qu'il s'éloignait, verre à la main.
Pour faire plaisir à sa sœur –non en fait c'était juste pour s'amuser– il passa à coté de cette fille et lui renversa le contenu du verre –de toute manière il n'avait jamais aimé le vin rouge. Le « Oh putain ! » qu'elle lâcha lui arracha un sourire triomphant. Elle le regarda comme si elle pouvait se sentir supérieure, ce qui élargit le sourire du jeune homme.

▬ Quoi ?
▬ T'es sérieux là ?!
▬ Quoi ? répéta-t-il. Tu crois vraiment que je vais m'excuser peut être ?
▬ Tu sais à qui tu t'adresse au moins ?
▬ À une pimbêche qui doit avoir des tas d'autre robes à mettre non ?
CLAC ! Une gifle en pleine tête et une Tia morte de rire dans le fond. Bon, il l'avait mérité, mais quand même ! De toute manière, il aurait tout le loisir de se venger alors bon, pourquoi pas laisser passer ? De toute manière, le temps qu'il se remette de ses émotions, elle était déjà partie. C'est juste Tia qui était revenue à la charge, en souriant de toutes ses dents.

▬ Alors ? Elle est pas mal, hein ?
▬ C'etait jamais qu'une illusion d'optique.
▬ Ah, la blague.
▬ Ben alors les p'tits, on martyrise les invités ? tonna la voix d'Alicia derrière eux.
▬ Hey, Lili. Quel parfum de capotes tu détestes le plus ?

• • • • •

Il ne mit que très peu de temps à trouver qui était cette fille. Lorelay Ashford, la fille du célèbre Louis Ashford. Bref, ce n'était pas ça le plus important. En vérité, Eleven trouva par hasard le majordome de la jolie pimbêche et lui avait demandé d'ouvrir la porte de sa chambre, dans laquelle « Mlle Ashford lui avait donné rendez-vous. » Feindre une rencontre avec Lorelay quand on avait un physique comme celui d'Eleven, c'était pas compliqué.
À ce moment-là, il prit soin de dissimuler un bon nombre de préservatifs achetés plus tôt, ainsi qu'un petit mot histoire de bien lui faire comprendre qu'il n'en avait pas fini avec elle. Après ça, il rentra, et ce fut le début de la guerre.

C'était un peu plus tard dans la semaine, et Eleven se trouvait au bord de la piscine de l'hôtel avec sa petite amie du moment. Bien sûr, c'était le stéréotype de la fille qui voulait plaire, avec ses cheveux blonds, son teint mat, sa poitrine démesurée et ses lèvres énormes. Lèvres qu'il était en train d'embrasser activement, jusqu'au moment où sentit des objets le percuter, suivi de la détestable voix de Lorelay..

▬ Salopard ! Comment peux tu l'embrasser juste sous mon nez hein? Juste après ce qu'on à vécu ! Après nos fiançailles ! Et avec le bébé qui va bientôt arriver ! J'arrive pas à y croire tu n'es rien d'autre qu'un enfoiré !
Il vit alors des larmes couler au coin des yeux de Lindsey et entendit Lorelay éclater en sanglots. Ah, elle savait pleurer sur commande, elle ?
CLAC ! Une autre gifle, suivie d'insultes, puis d'une énième petite amie qui part. Tant pis, de toute manière elle commençait à être lourde. Enfin, n'empêche qui avait perdu, là.

▬ T'es vraiment une conasse Lorelay tu es au courant ?
▬ Merci du compliment, répondit-elle en éclatant de rire.

• • • • •

Ainsi, qu'elle ne fut pas sa surprise quand il la retrouva à Pleamore High School, à la rentrée suivante ! Le pire, sans doute, c'était qu'elle avait réussi à se lier d'amitié avec Alicia, qui lui parlait comme si elle faisait partie de la famille ! Il n'empêche que depuis, ils n'ont toujours pas arrêté de se chamailler à longueur de journées, leurs vacheries ne s'arrêtant jamais. Beaucoup de Kings s'amusent à parier sur qui aura l'avantage sur l'autre au final, mais ça, c'est le sort qui décidera !

Dix-huit ans. Sûrement la pire année passée à Pleamore High School. Il avait son bac à la fin de l'année, mais alors qu'il pensait jouer le rôle de playboy jusqu'au bout, une nouvelle élève intégra les Senior Year. Cela aurait pu paraître anodin si elle n'avait pas côtoyé les Jefferson pendant pas loin de six ans. Elle s'appelait Elena et était une amie d'enfance des jumeaux –meilleure amie de Tia en passant, pendant qu'ils étaient en primaire. Malheureusement, elle avait dû retourner en France, et les avait quittés en milieu d'année. Ces retrouvailles furent pour le moins renversantes, autant pour elle que pour Eleven et Tia.
Au bout de quelques mois à peine, elle avoua ses sentiments à Eleven qui, contre toute attente, se vit ressentir la même chose pour elle. Elena n'était pas comme les autres filles, à l'apprécier pour sa popularité ou son argent. Ils sortirent donc ensemble, et ce fut la fin de leur belle histoire.

Quand un King est en couple, ça ne dure jamais longtemps. Déjà, parce que ces garçons ont du mal à ne pas rendre jalouse leur copine, mais aussi parce que leurs « fans » ne peuvent pas s'empêcher de martyriser la pauvre fille qui finit toujours par lâcher prise.
Eux, ça semblait être différent au départ. Déjà, Eleven s'énervait chaque fois qu'on s'en prenait à Elena, alors on évitait de se frotter à elle. Enfin, on semblait, parce qu'évidemment, le groupes de filles préféraient s'en prendre à elle quand elle était seule.
Le Jefferson ne vit rien. Absolument rien. Déjà, Elena reçut de nombreuses menaces, mais n'en discuta jamais avec son petit ami, ni même à sa meilleure amie. Ensuite, on la tortura mentalement, la prenant dans des coins reculés quand elle n'était pas avec lui. Alors le pire arriva alors qu'ils étaient à quelques semaines du baccalauréat.

Ce jour-là, Eleven était avec Tia et Josh –son meilleur ami depuis le collège– et discutaient tranquillement. C'étaient des Jokers qui étaient venus le voir, en courant.

▬ Eleven !
▬ Qu'est ce que vous me voulez ?
▬ C'est Elena... elle est sur le toit du premier bâtiment !
▬ Et elle fout quoi sur le toit ? Laissez la vivre sa v-
▬ Tu comprends pas, elle est prête à sauter !
Sans se soucier de si on se payait de sa tête ou quoi, il se leva et courut le plus vite qu'il pût. Il arriva rapidement sur le toit et la vit, debout. Elle portait ce jour-là une robe blanche qui flottait aux vent et ses cheveux roux volaient dans le sens du vent. Il l'appela, et elle se retourna. Des larmes coulaient le long de ses joues et son sourire était triste.

▬ Qu'est ce que tu fous ? Viens par-là, tu vas tomber.
▬ Je suis désolée, 'Leven. Vraiment, je suis désolée pour tout ce que tu as dû faire pour moi...
▬ De quoi tu parles ? Arrête de dire n'importe quoi et viens !
▬ Il y a du vrai dans tout ce qu'elles ont dit, on ne vient pas du même monde... je n'ai pas le droit de-
▬ Qui ça, elles ? Léna, qu'est ce que tu racontes bordel ?!
▬ C'est pas important. Merci pour ces belles années, Eleven, vraiment merci. Je t'aime, n'oublie jamais.
Il avait beau courir, il fut tout de même trop tard. Elle se laissa tomber en arrière, et il sentir sa main frôler la sienne lorsqu'il se pencha pour la soutenir. En à peine une seconde, il vit la seule femme qu'il avait jamais aimé mourir, et son monde venait de s'écrouler pour la deuxième fois. En bas du bâtiment se trouvait un ange qui avait jamais perdu ses ailes. Il aurait aimé sauter à son tour, à ce moment-là, mais il y avait eut Tia, encore une fois. Elle était arrivée à temps, heureusement.

Depuis, on sait qu'Eleven ne croit plus en l'amour et tous ses dérivés. Il n'a plus confiance en personne, évite de s'attacher aux gens. C'est sûrement parce qu'il a peur de causer du malheur autour de lui.
Aujourd'hui, il a 20 ans et est resté le même, avec la gentillesse et l'affection en moins. Les seules personnes autorisées à lui parler familièrement sont ses sœurs et Josh. Lorelay aussi, enfin ça, c'est elle qui s'autorise toute seule. À vrai dire, heureusement qu'elle est là, parce que c'est sur elle qu'il déverse la majeure partir de ses colères, et ça lui évite ainsi de se montrer trop dur avec les autres.

« Derrière l'écran »

Ton pseudo : Kaori !
Ton âge : 15 ans.
Ta date de naissance : 23 Janvier 1997 ! \o/
Fille ou garçon ? Filleuh ~
Comment t'es arrivé ? La question quoi. xD
Code du règlement : Okay by Lorelay ! ~ ♥
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http://sanctuary-of-heart.forumactif.org
 

ELEVEN ♔ Ce n'est pas que je n'aime pas me mélanger mais disons simplement que les aigles n'volent pas avec les pigeons.

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