C’est une sorte d’Arwen blonde !

  × Pour elle, elle est une petite elfe. Pour les autres c’est un lutin. Cheveux blonds presque blancs qui lui tombent sur les épaules, un peu plus bas de temps en temps. Elle les aime ses cheveux. Le ciseau est son pire ennemi et le peigne son meilleur ami. Dans sa poche elle a toujours le petit peigne en plastique qui avait appartenu à Legolas sa poupée. Elle aimerait les avoir plus long pour être une vraie elfe. Malheureusement ils s’obstinent à ne pousser que jusqu’à ses épaules, voir un peu plus bas. Même quand elle en coupe les pointes les soirs de pleine lune. Sh*t !
  × Elle a un visage enfantin, toujours poupin. Ses joues sont rouge cerise quand elle éprouve de joyeuses émotions et rouge tomate quand elle est en colère ou frustrée. Elle à l’impression de surchauffer à chaque que cela lui arrive. Désagréable comme sensation. Elle possède jolis yeux bleus même si elle aurait préféré des yeux verts très clairs. Toujours pour la rapprocher des elfes. Ses lèvres sont pulpeuses, elle passe son temps à les mordillées permettant à leur couleur de ressortir. Le rouge est aussi présent que sur ses joues et elle le rehausse d’un coup de rouge à lèvres.
  × Elle est plutôt petite pour son âge – ses frères ne perdent pas de temps pour la charrier – et cela la met en rogne. Les elfes sont grands, beaux, forts et intelligents. Elle n’était que belle. Et elle serait prête à échanger son teint de porcelaine contre quelques centimètres en plus. Pour paraître plus grande, elle n’hésite pas à mettre sa vie en danger : les talons hauts. Son pire cauchemar – avec le ciseau. Heureusement ce n’est qu’occasionnel. Faire un pas est une torture pour elle ! La petite qu’elle n’est pas se contente donc la plupart du temps (qu’il pleuve ou qu’il vente) d’une paire de sandales. Et quand il neige elle les troque pour une paire de bottes. Une jupe droite ou plissée, un chemisier – qu’importe la couleur – et une légère veste font son bonheur.
× Le plus grand regret d’Holland Reid c’est de ne pas être une elfe.

Demoiselle elfe en approche !

  × Vous n’ôterez pas de la tête de Holland qu’elle est une elfe perdue dans un monde d’homme. C’est une geek du Seigneur des Anneaux depuis le berceau. Son premier mot fut « Bibo » non pas pour biberon mais pour Bilbon Sacquet. Elle a été bercée par la musique celtique – et trop près du mur – et par la multitude de voix des conteurs qui lui racontaient l’histoire de la Terre du Milieu. La jeune fille baigne dans cet univers. Dans sa tête sont rangés par catégorie : hommes, elfes, nains, hobbits, orques et autres créatures du même acabit. Les professeurs sont dans la section vieux sages, les jolies filles sont de jolies elfes. Et les mauvais garçons vont directement dans le coin Hommes (arrogants et bêtes) ainsi de suite… il est assez dur de suivre son raisonnement parce qu’elle juge dès le premier regard. L’apparence compte pour elle. Plus vous aurez le look négligé plus vous ressemblerez à un orque. Sympathique ! Mais une fois qu’elle a fait plus ample connaissance, elle révise son jugement.
  × Il lui arrive de se comporter comme une fille « normale » de son âge. Elle peut parler fringues (mais pas trop), peut discuter des séries télévisées du moment. Elle aime aussi les potins, les ragots, les rumeurs mais elle préfère seulement qu’on les lui raconte. Les propager ne l’intéresse pas. Il y a un jeu qu’elle adore. Elle le pratiquait avec ses frères dans les jardins publics. Il s’agit de donner une note aux chaussures des passants. Et puis quand elle est d’humeur coquine le regard monte haut, très haut, très très haut.
  × Niveau caractère c’est le jour et la nuit. Elle est timide avec les gens qu’elle ne connait pas. Cela peut prendre de gigantesques proportions selon la personne en face d’elle. Elle rougit beaucoup plus que d’habitude, bégaye et se pince le dessus de la main. Elle sait bien qu’une grande dame elfe ne ferait pas ça pourtant elle n’arrive pas à s’en empêcher. Exceptionnellement elle réussi à se maîtriser mais cela reste exceptionnel. Dans ces cas-là elle parle peu et évite de regarder les gens dans les yeux. Si Holland donne une apparence de petite fille naïve – ce qu'elle est partiellement – mais aussi celle d’une personne calme et attentive c’est qu’il ne faut pas la titiller, chercher la petite bête trop longtemps parce qu’elle risque de vous dépiauter la rougnague (de vous refaire le portrait à coup de chaussures).
  × Holland Reid est un bien étrange personnage.

"Où la volonté ne manque pas, une voie s'ouvre.", Eowyn.

  × Holland November Reid est née le 12 novembre 1995 à Dunedin en Nouvelle-Zélande. Enfin elle a plus précisément vu le jour sur la banquette arrière de la voiture préférée de son père, Maxim Reid. Ils sortaient justement de l’hôpital lorsque Sara Wakey avait été prise de contractions. Son médecin lui avait pourtant affirmé qu’elle devait encore supporter sa grosse bedaine une bonne semaine. Une semaine mon c*l ! Donc la jeune femme avait hurlé sa douleur au milieu de l’autoroute affolant son petit compagnon qui s’empressa de garer la voiture. A l’époque, ils étaient déjà parents de jumeaux qui eux étaient nés dans des conditions normales. Maxim avait bien essayé d’aider sa femme à accoucher – il n’avait même pas songé à appeler les pompiers – mais le pauvre avait l’âme sensible et voir sa voiture souillée eut raison de lui. Il était allé sucrer les fraises laissant sa compagne entre les mains d’une automobiliste. Cette dernière avait fait appeler les pompiers par son mari. Ils étaient arrivés pour s’occuper de l’homme au sol et de la jeune femme qui portait son nouveau-né dans les bras. C’est à l’hôpital qu’ils décidèrent du nom du bébé : Holland parce que c’était le pays préféré de Sara et November pour le mois de naissance.
  × Holland fut une enfant dure à vivre, du moins les premières années de sa vie. Son père était rarement à la maison, déplacement professionnel oblige, et quand il était à la maison il passait les caprices des trois gosses. Alors avec maman ce n’était pas tous les jours une partie de plaisir et ce depuis la première semaine de son existence. Il était presque impossible de faire taire le bébé braillard. Sara frôlait la crise de nerf à chaque fois qu’elle réussissait à la faire dormir. Ce fut l’un des jumeaux qui trouva involontairement la solution à ce problème. Alors que Sara avait réussi à coucher le nourrisson, il avait mis en marche – dans la même pièce – sa radiocassette avec comme cassette Le Hobbit de Tolkien. La jeune maman et le garnement avaient cessé de respirer en entendant le réveil fracassant du monstre qui comme par magie ronronnait de plaisir. Dès lors la jeune femme avait pu vaquer à ses occupations laissant le bébé aux mains de Gandalf le cœur en paix.
  × Malgré leurs six ans de différences les jumeaux et Holland pouvaient être comparé à des triplés. Les jumeaux, seuls, donnaient du fil à retordre alors avec la petite sœur nouvellement acquise l’équipe des casse-pieds s’était agrandi. Quand ils ne passaient leur temps à jouer aux Elfes et aux Orques – variante des policiers et des voleurs – ils traînaient dans la lande nouvelle-zélandaise. Leur mère avait eu peur en voyant le bout de quatre ans courir derrière ses grands frères. Heureusement pour elle, les garçons prenaient leur boulot de grand frère très au sérieux et savaient se faire respecter par la tête de mule. Quand elle n’écoutait pas leurs recommandations ils lui promettaient de l’envoyer chez papy Reid. Alors elle se calmait instantanément. Le vieux faisait peur à tout le monde mais plus particulièrement à Holland. Elle n’osait pas s’approcher de lui alors quand il fallait lui faire la bise c’était l’horreur. Même en grandissant elle refusait de rester dans la même pièce que lui. Son regard marron brûlant, son rictus moqueur quand il s’adressait à elle ou à l’un de ses frères la faisait trembler. Il n’avait pas voulu de l’union de Maxim et Sara, il se vengeait alors sur les trois marmots qui n’avaient rien demandé. Cet homme était comparable à Sauron, à la différence qu’il effrayait son monde avec son argent. Oui parce que le vieux était un richard. Il contrôlait son fils qui pourtant dans son adolescence avait pu se défaire de son joug. Seule Sara n’avait pas peur de dire ce qu’elle pensait devant lui. Les jumeaux commençaient aussi à se défaire de leur peur pour lui quand il les avait envoyés à Pleamore.
  × Holland avait eu beaucoup de mal à laisser partir ses grands frères pour le grand pays qu’était les Etats Unis. Il fallait aussi se dire que leur séparation la plus longue avait duré quelques heures soit une journée de cours et encore ils s’étaient vus à la récréation et avaient mangé ensemble à la cantine. C’était presque des siamois… Donc pour en revenir à leur départ, Holland était passée d’adorable petit lutin à petit nain teigneux. Elle avait crié, tapé dans le vide, griffé les hommes de la sécurité qui avaient tenté de la calmer, elle s’était déchaînée en vain. Ses frères l’avaient quitté à cause de Sauron ! Il l’avait d’ailleurs regretté quand il avait vu ce qu’il avait réveillé. Vivement qu’elle atteigne les quinze années pour l’expédier là-bas aussi qu’il avait songé en fumant la pipe devant sa cheminée. Holland était restée en contact avec ses deux frères grâce à Internet et au téléphone. Il fallait ruser pour pouvoir la faire décrocher du combiné, ses parents avaient refusé de lui offrir un portable arguant son jeune âge.
  × La quinzaine arrivée, Holland ne partit pas seule comme l’avait espéré le vieux. Elle était accompagnée de ses parents. A peine le pied posé sur le continent américain, Holland s’était accrochée au cou de ses grands-frères et il fut difficile de l’en déloger. Les premiers jours à Pleamore avaient été étrangement faciles pour la jeune fille. Elle collait au train de son frère aîné, l’aîné des jumeaux, qui avait décidé de continuer ses études pour obtenir le diplôme universitaire. L’autre était allé bosser dans une succursale de l’entreprise familiale en Australie. Jusqu’à ce qu’elle atteigne sa dix-septième année elle n’était pas pensionnaire. Donc elle passait la journée au prestigieux lycée puis rentrait le soir à la maison. Un évènement amusant pour elle et effrayant pour sa mère fit d’elle une pensionnaire à part entière.
  × Elle avait obtenue l’autorisation de son grand frère pour se rendre à une convention sur le thème de Tolkien qui se déroulait à Los Angeles. Elle n’avait pas voulu demander à ses parents connaissant sa mère poule par cœur. Elle s’était éclatée comme une petite folle. Se prenant en photo avec des elfes, des nains, des hobbits et même des orques, faisant dédicacer sa robe blanche, fumant sa première cigarette – quelle rebelle… Elle n’avait pas voulu rentrer mais le couvre-feu imposé par son frère avant que sa disparition ne se fasse remarquer auprès des parents allait être dépassé. Elle avait donc dis adieux à tous ses nouveaux amis pour se perdre dans la jungle urbaine qu’était Los Angeles. Dans l’excitation elle avait oublié le chemin pour rentrer chez elle et l’idée de demander aux gens son chemin ou encore sortir son téléphone pour contacter son frère ne l’avait pas effleuré. Holland était jolie dans sa robe blanche, très blanche et trop blanche. Elle n’avait pas remarqué qu’elle était suivie depuis un bon bout de chemin par des mecs louches, lourds et lâches. Ruelle sombre équivaut souvent à trucs dangereux mais aussi à machins mignons. La jeune fille fit la rencontre avec son futur meilleur ami : Le Chat. D’accord ce n’était pas Le Chat qui allait lui sauver la vie mais presque. L’animal était couché sur le flanc, Holland s’était mise à son niveau pour voir ce qui n’allait pas et puis bam ! un type qui lui tombe dessus. Cri de surprise ! Ce n’est pas tous les jours qu’un inconnu vous tombe littéralement dessus. Cela eu pour effet d’effrayer la bande de malotru qui la suivait mais elle s’était retrouvée avec deux personnes agonisantes sur les bras. C’est là qu’elle s’était rendue compte qu’elle avait son téléphone dans son petit sac. Coup de fil à son frère, direction l’hôpital pour l’humain et la clinique vétérinaire pour l’animal. Son frère et elle s’étaient fait gronder par leur maman poule devenue coq pour l’occasion. Elle avait récupéré le chat qu’elle avait baptisé Le Chat. Depuis le jour où Holland l’avait récupéré sa patte arrière avait tendance à traîner et il collait la jeune fille. Pour le blessé humain, elle était allée lui rendre visite avec son frère. Elle avait appris qu’il s’appelait Gaspard Altman et qu’il était jardinier paysagiste à Pleamore. Occultant son boulot, elle passait son temps avec lui et Le Chat, allant jusqu’à baptiser Gaspard : Alt Graou. Une fois remis de ses blessures il était retourné chez lui avec une dette pour les Reid mais surtout pour Holland qui ne désirait qu’une chose. Elle l’avait persuadé de convaincre ses parents de faire d’elle une pensionnaire à Pleamore. Et les parents avaient obtenu de lui qu’il garde un œil sur la jeune fille. Qui pourrait vérifier qu’il était toujours derrière elle ? Personne. De toute façon c’était elle qui allait vers lui quand elle le croisait dans les jardins de l’école. Ils papotaient quelques minutes puis chacun retournait à ses moutons. Quand il ne collait pas au train d’Holland Le Chat collait à celui de Gaspard d’où le surnom stupide.
  × On n’avait pas le droit aux animaux à Pleamore malgré la somme astronomique que l’on payait pour être instruit. Malgré cette règle Holland avait fait clandestinement rapatrié Le Chat dans sa chambre. Que cela plaise ou non à sa colocataire ! Et puis ça faisait deux ans qu’elle vivait avec lui. Et personne ou presque n’avait remarqué le chat qui entrait et sortait de la chambre de la jeune fille. On la croyait somnambule quand elle sortait la nuit pour appeler la bestiole. Ça effrayait et ça amusait, elle s’en fichait. Parfois le jardinier le déposait devant la porte du dortoir.
  × Holland November Reid trouvait amusante la vie à Pleamore High School.

Ton pseudo : Hana Parapluie
Ton âge : 2012-1994 = ?
Ta date de naissance : 25/07/94
Fille ou garçon ? Fille
Comment t'es arrivé ? SoH
Code du règlement : Ça dépend pour qui. U.u